En 2019, nous avons conçu notre projet en partenariat avec le parc Argonne Découverte. Cependant, à la fin de l’année 2020, nous avons décidé d’implanter le Wolf Project sur la propriété d’Anne Frézard, située à Cerdon dans le Loiret. Notre premier dossier a été déposé le 15 janvier 2021.

En septembre 2021, nous avons reçu une notification indiquant que les dispositions du décret n° 2018-900 du 22 octobre 2018, modifiant la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), avaient été annulées le 30 décembre 2020 par une décision du Conseil d’État. Il nous a été demandé de déposer un nouveau dossier de demande d’autorisation au titre des ICPE, conformément aux articles L. 181-1 et suivants du Code de l’environnement.

Cette situation nous a obligés à recommencer tout le processus depuis le début. Le nouveau dossier a été déposé fin mars 2022. Les études environnementales requises nous ont coûté 10 000 euros. En novembre 2022, nous avons été informés que l’aspect d’immersion posait problème à l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Que l’immersion soit réalisée ou non, ce détail nous semblait mineur, mais cela a empêché l’approbation de notre dossier. Nous avons donc été contraintes de soumettre une nouvelle demande en mars 2023.

Le dossier a finalement été accepté dans son intégralité. Cependant, la communication avec la mairie de Cerdon a été complexe dès le départ. Nous avons envoyé notre premier courrier à la mairie le 8 avril 2021, sollicitant un rendez-vous, mais nous n’avons reçu aucune réponse. Le 15 avril, le conseil municipal a voté contre le projet sans avoir consulté ou lu les documents, et sans avoir pris le temps de nous rencontrer. Suite à cela, notre seconde demande de rendez-vous a été refusée.

La mairie de Cerdon a par la suite donné des interviews exprimant leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne les réactions des chasseurs, des associations et des promeneurs. Pourtant, notre dossier apportait des réponses à toutes ces interrogations dès le début. Cette situation a engendré une couverture médiatique acharnée et a alimenté des fantasmes autour du projet, conduisant à la création et au renforcement d’une image négative du projet et de ses autrices.

Nous sommes actuellement dans l’attente de la réponse de la préfecture. Convaincues de la valeur et de la pertinence de notre projet pour la société, nous restons optimistes. Le Wolf Project, qu’on le veuille ou non, est déjà une réalité et contribue activement à la cause qu’il défend. Il génère des revenus qui sont ensuite redistribués à des associations dédiées à la sauvegarde des animaux sauvages. Dont Save Wild. Il y en aura d’autres.

La présentation de notre projet au public n’est qu’un aspect de notre démarche. L’entreprise philanthropique que nous avons créée existe et continue ses activités, indépendamment de l’opinion publique. Notre engagement envers cette cause reste inébranlable, malgré les défis et les obstacles rencontrés.

Juste pour résumer : aucune association, ni One Voice ni Amis des chemins de Sologne, aucun élu, ni local, ni global, aucune personne publique (nous pensons particulièrement à Nicolas Vanier qui a émis un avis défavorable sur notre projet), aucun maire, ni conseiller municipal nous n’a JAMAIS vu.
Et pourtant. L’avenir de notre projet est largement discuté par ces personnes qui n’ont pas vu, lu, écouté le dossier. Comment est-ce possible …? Bah, c’est possible.

 

Wolf Project